Terra Bio et l'AMAP
A quand la variété dans nos paniers ?
Le projet de notre association est le soutien d'un agriculteur dans son travail quotidien et dans son projet.
Jean-Philippe est le fils d'agriculteurs biologiques qui produisaient peu de variétés. L'apprentissage de cette variété tant attendue dans nos paniers demande une organisation nouvelle et spécifique pour Jean-Philippe à laquelle il s’attèle depuis le commencement de notre amap en 2010.
Il sera en mesure de constater les résultats positifs de son apprentissage courant 2012. D'ici là, serrons-nous les coudes pour rester à ses côtés et l'encourager. Pour apprécier pleinement les légumes de nos paniers (et varier les recettes) rendez-vous sur notre blog !
La terre de Jean-Philippe exposée aux vents de Provence
Dans l'exploitation de Jean-Philippe les conditions naturelles sont particulières, spécifiques à l'exposition aux vents et à la composition du sol. Par exemple, la terre y est assez caillouteuse. Ainsi il ne connaît pas les inondations hivernales comme certains de ses voisins situés quelques centaines de mètres plus loin hors des veines caillouteuses. Par contre le vent peut présenter un problème notamment dans la pousse des salades qui n'aiment pas les sols trop rapidement asséchés.
Pour information, voici quelques années l'un de ses voisins s'est ruiné en tentant de produire des melons en plein champ sur une très grande surface. Cette année-là fut particulièrement venteuse et la production totale fut détruite. Autre exemple, nos salades de la belle saison 2010 furent rares et de petite taille car le vent quasi discontinu dès le mois de mai asséchait trop rapidement les tranchées de plantation après arrosage.
Aucun insecticide dans les légumes de Jean-Philippe, même pas biologiques.
La pousse sous serre pose certains problèmes , la culture en plein champ en pose d'autres.
Jean-Philippe a choisi de n'utiliser aucun insecticide, même biologique, car il a constaté que même avec l'emploi de ce dernier la pousse et la maturation des plantes sont ralenties quelques jours après le traitement. Jean-Philippe en a déduit que le produit pouvait être quand même agressif, pour la plante et pour nous. De fait il a préféré utiliser exclusivement des prédateurs naturels, achetés spécialement (coccinelles et autres insectes).
La planification et la variation des plantations
Jean-Philippe planifie très tôt ses plantations et gère son terrain en conséquence. Ainsi des légumes d'hiver sont déjà plantés (comme les courges par exemple). Depuis quelques semaines déjà, une partie de sa production jusqu'au mois de décembre est en train d'être mise en place. Mais, bien sûr, il lui est impossible de savoir quelles seront les conditions climatiques qui seront bénéfiques ou, au contraire, limiteront la production. De fait il ne peut que nous tenir au courant de ses plantations sans garantie absolue du résultat et des variations de nos futurs paniers.
Le "Phtir" a piqué nos tomates !
Récemment un virus racornissant les plants et donc les légumes (tomates, courgettes) et arrêtant leur pousse s'est attaqué aux plantations. Malheureusement le virus a été répandu par un insecte, le phtir. Plusieurs dizaines de plants ont dû être arrachés pour limiter la contamination. Les plants de tomate arrachés étaient plein de belles grappes de tomates vertes ! Celles-ci ne finiront pas dans notre assiette. Mais le reste de la production a été sauvé.